Depuis janvier 2024, Bybit a suspendu l’accès à ses services pour les résidents français. Cette décision fait suite à des exigences réglementaires renforcées par l’AMF, imposant des contraintes inédites aux plateformes d’échange de crypto-actifs non enregistrées en France.Malgré ce blocage officiel, certains utilisateurs cherchent encore des solutions pour contourner ces restrictions, alors que la plateforme reste accessible dans d’autres pays, dont le Canada. Les conditions d’utilisation, la liste des juridictions interdites et la politique de vérification d’identité continuent d’évoluer à l’approche de 2025.
Bybit en 2025 : quels pays sont concernés par des restrictions ou une prise en charge ?
Le paysage des plateformes crypto se redessine sous le poids d’une réglementation de plus en plus pointilleuse. Pour 2025, Bybit doit composer avec une carte mondiale morcelée par les législateurs. Certains territoires sont désormais clairement dans la zone rouge :
- la France
- le Canada
- la Corée du Nord
- la Syrie
- et Cuba
Dans ces pays, les utilisateurs n’ont plus accès à tout ou partie des services de la plateforme. Sur le Vieux Continent, le cadre réglementaire s’affermit. Le marché européen des crypto-actifs s’articule désormais autour du règlement MiCA, qui vise à instaurer un cadre réglementaire unifié dans l’Espace économique européen. Pour les plateformes de cryptomonnaies, l’heure est à l’adaptation : refonte de l’offre, ajustement des fonctionnalités, recherche de conformité permanente.
| Pays | Statut Bybit en 2025 |
|---|---|
| France | Non disponible |
| Canada | Accès limité |
| Europe (hors France) | En attente d’unification réglementaire |
| Corée du Nord, Syrie, Cuba | Interdiction totale |
Bybit concentre désormais ses efforts sur les marchés où la régulation lui permet de continuer d’opérer. Pour les français et les habitants des pays sous restriction, il ne reste qu’à se tourner vers d’autres plateformes plus alignées avec les exigences locales. Ce contexte oblige aussi les acteurs historiques à repenser leur catalogue de services et à muscler leur conformité. Résultat : l’offre se raréfie là où la pression réglementaire monte, tandis que l’Europe s’oriente vers une concentration accentuée sur le marché des crypto-monnaies.
Peut-on accéder à Bybit depuis la France et le Canada malgré les limitations ?
Le débat agite régulièrement les communautés et les groupes d’utilisateurs : est-il encore possible d’accéder à Bybit depuis la France ou le Canada ? Officiellement, la plateforme refuse toute nouvelle inscription en provenance de ces pays et restreint fortement l’accès dès qu’une adresse IP ou une résidence est détectée comme interdite. La politique de conformité évolue en fonction des législations locales, et la vérification d’identité (KYC) est désormais appliquée de façon stricte et systématique.
Certains utilisateurs évoquent les VPN comme parade pour contourner le blocage. Ce type de pratique circule, mais il comporte de vrais risques : gel des fonds, fermeture du compte, voire impossibilité totale de récupérer ses actifs. Bybit rappelle dans ses conditions et sa politique de confidentialité que toute tentative de contourner les restrictions géographiques constitue une infraction à ses règles. L’exclusion définitive, sans recours possible, guette ceux qui s’y essaient.
Voici, dans le détail, ce que cela signifie pour les utilisateurs :
- Ouvrir un compte avec une adresse française ou canadienne n’est plus permis.
- Les contrôles sont renforcés, notamment lors des dépôts et retraits.
- La détection d’un VPN entraîne une suspension immédiate du compte.
Les garanties de sécurité mises en avant par la plateforme ne compensent pas les incertitudes qui pèsent sur les utilisateurs concernés par ces restrictions. Les applications mobiles Bybit subissent les mêmes limitations que la version web. Même avec un usage irréprochable, la réglementation s’impose et le choix d’alternatives légales en France ou au Canada se réduit drastiquement.
Notre analyse sur Bybit : points forts, limites et vigilance pour les utilisateurs français
À l’échelle internationale, Bybit s’est taillé une réputation solide parmi les plateformes de trading crypto. L’offre couvre le spot, les produits dérivés, les contrats à terme, le tout via une interface robuste. Les utilisateurs apprécient la rapidité d’exécution, la diversité des outils pour maîtriser leur exposition au risque et la possibilité de recourir au copy trading pour diversifier leurs stratégies. Bybit multiplie aussi les incitations : bonus de bienvenue, promotions ponctuelles, ou encore des avantages liés à la bybit card en partenariat avec Mastercard.
Sur le volet sécurité, la plateforme revendique un stockage majoritairement en stockage à froid de ses cryptos, pour limiter la vulnérabilité face au piratage. La vérification d’identité KYC a été considérablement renforcée, et pour les utilisateurs français, il faut désormais présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile avant d’accéder pleinement à l’ensemble des fonctionnalités, retraits compris.
Mais l’environnement légal impose désormais des limites nettes. Les résidents français n’ont plus accès à la plateforme : création de compte impossible, services restreints, tout cela en conformité avec MiCA et les règles européennes applicables aux prestataires de services crypto. Le dépôt minimum dépend de la devise utilisée, mais la conversion en euros est désormais soumise à ces barrières réglementaires. À ne pas perdre de vue : le risque de voir ses fonds bloqués si la position de Bybit venait à évoluer sous la pression des régulateurs français ou européens.
Pour ceux qui veulent s’exposer rapidement à l’USDT, à l’USDC ou encore investir dans les NFT, comparer avec d’autres plateformes agréées devient incontournable. Un principe s’impose à ceux qui tentent d’accéder à ces services via des chemins détournés : vigilance extrême.
À mesure que le cadre réglementaire se resserre, la liberté d’action des utilisateurs s’amenuise. Le trading crypto, pour les Français, s’apparente désormais à un parcours jalonné d’obstacles, où chaque faux pas peut coûter bien plus qu’une simple transaction.
